
Village vertical
2018, UCL Bruxelles
Professeur: Philippe Honhon
La campagne belge est parsemée de villages au tissu peu dense. Une analyse urbanistique a mis en valeur que la typologie de la maison pavillonnaire, concentrées sur les bords des routes traversant le pays, provoque un mitage du territoire problématique. Quand ses routes se triangulent, les vastes prés laissés vides au centre sont propices à l’implantation de nouveaux logements.

Et si ces villages, plutôt que de s’étirer le long de routes à plat, s’élevait vers le ciel ? La tour est l’opposé de la ville-rue, un village vertical. Elle s’élève proche de l’école d’Appels, lui redonnant de l’importance, mais touche à peine le sol, laissant le pré libre. Elle est un nouveau symbole et repère pour le village.
Chaque étage articule les logements autour d’une généreuse circulation vitrée toujours ouverte vers le paysage. De vastes jardins communs se dégagent du volume, et lui donne un aspect morcelé.

